Châqu’ d’in sa yiorte
Aux visiteurs fidèles , aux autres et surtout à ceux , de Saintonge , d’Aunis et d’Angoumois, tout comme à ceux que la vie a éloignés du paradis de leurs racines et qui ont trouvés en ces pages un peu de détente , merci d’être encore, aujourd’hui , venus sur ce blog .
Voici ce tome 2 presque à saturation – déjà ! . Le tome 3 est prêt mais la saturation est aussi au niveau de la motivation du web master . Saturé d’un charivari que les journalistes nomment zizanie… à la santé insolente . Saturé des arguments mensongers , des méconnaissances utilisées comme argumentaires , des actions sans aucune mesure, montées pour abattre des hommes et des femmes qui ont œuvré à la conservation et à l’étude de notre patois pendant les 30 dernières années , alors que leurs détracteurs se tenaient bien au chaud dans une ignorance totale du travail qui se réalisait et qui ne leur convient pas, à leur réveil . Saturé par le manque de sérénité minimum indispensable à toute création . Saturé par les opportunismes et les manoeuvres des profiteurs .
Une réflexion est nécessaire quand aux suites à donner à l’ engagement important que demande ce blog , en de telles conditions. J’envisage pour le moins, une mise en veilleuse tant que le vent de cette folie ne sera pas calmé. Ensuite il faudra comptabiliser les dégâts collatéraux et rassembler les éclats .
Les commentaires en bas de ce billet , restent ouverts en l’espoir que quelque bonne raison de poursuivre , s’il s’en trouve , puisse permettre d’envisager d’autres orientations.
CARPE DIEM ! Profitez toujours de cet instant là , merci encore !
Je comprends un peu ton découragement pour l’avoir moi-même éprouvé parfois… en d’autres circonstances. Mais les créateurs ne doivent pas laisser la place aux politiciens. Ni en Saintonge ni ailleurs ! Un fin connaisseur de notre patois comme toi est beaucoup trop précieux et rare pour laisser tomber sous le coup de quelques insultes (ce qui n’est pas bien grave) et de beaucoup d’ignorance (ce qui l’est nettement plus, je te l’accorde). Poursuis ton oeuvre, Yany, elle est belle et féconde et laisse « bruisser les feuilles que le vent de la mode agite ».
Je souscris sans réserve à cette sage intervention de Jacques Machefert dont j’apprécie l’action culturelle autant que la vôtre. Oui, en Saintonge, il y a heureusement autre chose que des semeurs de troubles pour des questions de répartition de subventions. Ajouterai-je que je commence à être soubré de voir mon nom associé à des manoeuvres que je réprouve.
Jacques Duguet
Célest , moun’ émit .
T’as bin razon d’bouqué . Pose te don in moument . jhe va mettre un coubiet por feire l’abouture. O s’ri quand meme domaghe que thiés les areugnes sachiant pas de ce qu’on pense d’eux teurtous
Vouéla in pouême peur les menteux .
Coument se peut’ ou d’ aimer la thyulture de thieu long et nigheasser , pisser l’sang et la suette, en in mot bedocher sus in trait d’union yière agralant sans s’othiuper si thieu trait d’z'union n’é pas encrucheté sus n’in cadave. O sembye thieu sotrâ d’ laboureu que l’beu vint d’chère de tout son long dans la règhe , mort-bazi d’in randon à cause qu’y l’étit abrami de soun’ âghe, de fatique , et d’mouveis cots d’trique. Et thieu sabiâ trouvi reun de meu que de décruchter le tirrant, ( thieu trait d’inion enteur l’éssilette et l’ bêtiau ) et de garocher sus l’ paure charcoué en queurvaison , des grands cots d’gale aveuc soun’ a-ghyion. En gueulant coume in peurdu : » Te leuveras tu , charogne dau yabe , asteur t’es d’ét’lé hu hu ! Ouvraghe feugnant – o me faut des sous !!!! »
( J.Michâ deurseur de Cagouilles)
Ces gens qui « font de la mousse » pour faire parler d’eux, pour montrer qu’ils existent, ne respectent rien ni personne. Ceux qui ne sont pas d’accord avec eux sont considérés comme des « ennemis de la Saintonge ». J’ai moi-même reçu ma part d’insultes. Comme le dit Jacques Duguet, en arrière-plan il y a une question de « gros sous ».
Pour ma part j’ai décidé d’ignorer ces gens-là, ils font plus de mal que de bien à notre culture. Et je continue à aimer la Saintonge, alors fais comme moi, laisse-les continuer leur cinéma.
Jh’ai teurjhou ine bouteille de pineau au frais, vins la bouère avant qu’a seye peutée ! Et jh’ caus’rons patouès le varre à la main !
Pierre Péronneau
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